Des écoles négligées ?

Partager

Triste est le sort réservé aux écoles primaires des villages enclavés de la commune d’Ahnif, n’ayant connu ni réaménagement, ni réhabilitation. En effet, les parents d’élèves de cette région de Tamellaht sont dans tous leurs états, eux qui aspirent à ce que leurs enfants puissent suivre leur scolarité dans de meilleures conditions. Estimant que les travaux de restauration et de réaménagement, dus à l’usure et à la dégradation des équipements publics du fait des aléas climatiques et du facteur humain, leur reviennent de droit chaque année, ils considèrent la non prise en charge de ces établissements comme du mépris et de la négligence. A l’école primaire « Abane Md Arezki » du village Ighil Naït Ameur, situé à 10 kms du chef-lieu municipal d’Ahnif, il a été constaté un état déliquescent couplé de couches de poussière qui a envahi les classes, la cour et les toilettes. Cette situation a fini par faire sortir de leurs gonds les parents d’élèves dudit village, lesquels ont regretté vivement l’état dans lequel cette école allait recevoir les potaches le premier jour de la rentrée scolaire, état qui a ajourné de quelques jours le retour aux bancs de l’école pour des dizaines d’élèves. En effet, cela a contraint les habitants du village, notamment les jeunes, à initier une action de volontariat afin de rendre « fréquentable » cette école laissée pour compte ! Ainsi donc, cette action de nettoyage et d’embellissement initiée par tout un collectif d’habitants a permis aux élèves de ce village de renouer avec l’école dans des conditions acceptables.

Y. S.

Partager