Si le marché de proximité réalisé au niveau du lotissement Mohamed Belaouche, paraît achevé depuis longtemps, sa mise en service, pourtant, annoncée à maintes reprises n’a pas encore eu lieu. En effet, après avoir réalisé le mur de soutènement afin de le protéger de l’affaissement qui l’a déjà endommagé en février 2016, les autres travaux d’aménagement sont en cours. Tout le monde souhaite que cet espace commercial soit achevé et mis en service le plus vite possible. «Nous espérons que ce marché soit opérationnel afin de nous soulager. Tout d’abord, il nous permettra de faire nos emplettes, juste dans notre quartier au lieu de faire des kilomètres jusqu’au centre-ville. Puis, il offrira à nos jeunes des postes de travail. Pas moins d’une trentaine de marchands vont s’y installer», dira un résident du lotissement. D’autre part, il désengorgera le marché des fruits et légumes qui ne répond, d’ailleurs, à aucune norme. «Il faudra peut être penser à réaliser au moins un autre espace comme celui-ci du côté de la nouvelle ville, d’autant plus que de nombreux projets de logements sont lancés dans ce périmètre», constatera un autre intervenant. Quant aux locaux commerciaux réalisés sur les hauteurs à proximité de l’hôpital Krim Belkacem, dans le programme du président de la République, ils ne sont pas exploités comme il se doit, on croit savoir que certains services publics y seront transférés vers cet endroit. Belkacem. A noter que l’éradication de ce bidonville dépend de la livraison de ces logements. Même l’évitement lancé en 2011 pour désengorger la ville est à l’arrêt pour plusieurs raisons, dont la présence de cette cité précaire sur les lieux. «Pour faire passer l’évitement, il faudra d’abord déplacer les familles vers les logements RHP», nous confie une source locale. C’est le cas aussi des familles recasées depuis plus de vingt ans dans l’ancien hôpital de la ville, datant de l’ère coloniale.
A. O.