Manque de commodités au marché hebdomadaire

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La renommée du marché hebdomadaire de Tazmalt a dépassé les frontières de la wilaya de Béjaïa, malgré le manque cruel de commodités et les conditions d’accueil discutables.

De mardi à jeudi de chaque semaine, l’endroit devient le point de chute de centaines de citoyens, entre marchands et clients. Sa position stratégique, situé à la lisière de la RN26, lui confère une importance capitale dans la région, du moment qu’il est tenu dans une ville considérée comme un carrefour, en ce sens qu’elle est à la frontière de deux wilayas : Bouira et Bordj Bou Arréridj. Le marché hebdomadaire se trouve à chaque fois plein comme un œuf, surtout les mardis soir, jour de tenue du marché du gros. Les commerçants y viennent de plusieurs wilayas comme Sétif, Bouira, Bordj Bou Arreridj, Mila, Alger, Boumerdès, Tizi-Ouzou et bien d’autres. Mais, malgré toute son aura, ce marché manque cruellement en aménagement. Même si une vaste aire a été bitumée ces dernières années, il n’en demeure pas moins qu’il y subsiste des insuffisances, car il y a encore des compartiments qui ne sont pas encore réaménagés, comme l’endroit réservé à la vente de l’aliment du bétail, où se tient aussi les mardis, le marché du gros. Cette vaste aire enserrée entre la voie ferrée qui longe ce marché et le marché couvert des fruits et légumes, baigne à chaque tombée de la pluie dans l’eau et la boue, compliquant davantage les déplacements pour les clients et les marchands. Les voitures et autres véhicules s’engluent souvent dans des bourbiers inextricables. L’autre point noir est l’accès sud vers ce marché qui longe la voie ferrée qui se trouve dans un état lamentable. Il n’a jamais été réhabilité au grand dam des usagers. Cet accès se trouve actuellement en proie à la boue et aux flaques d’eau. La circulation automobile comme piétonnière est toujours laborieuse sur ce petit tronçon d’environ 500 mètres, mais qui a son pesant d’or pour ce marché. Ajouter à cela, le manque flagrant de l’éclairage public dans ce souk, surtout pour le mardi où il se tient jusque tard et le mercredi tôt le matin. Les marchands se dotent de leur propre éclairage qui reste faible, ne parvenant pas à éclairer tout le marché. Des lampadaires sont là désespérément « étêtés » sans luminaires. Les autres carences à signaler se rapportent à l’absence de points d’eau, de parkings dans les normes, de toilettes publiques… «Nous demandons aux autorités locales de procéder au réaménagement de ce marché, car les conditions de travail ne sont pas vraiment idéales!», souligne un marchand de M’sila.

S. Y.

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