L’association Tadukli n’Tafat de Boulezazen a organisé, ces derniers jours, plusieurs volontariats de nettoyage et à d’embellissement de l’école primaire «Chahid Boukendoul Akli». En effet, cette école du village était submergé par les broussailles et autres plantes sauvages. Derrière les salles de classe, une vraie jungle avait pris possession de l’endroit au point où le risque était permanent sur les élèves. «Nous surveillons sans relâche les élèves pour les empêcher d’accéder à cet espace», nous a déclaré le directeur de l’école. Mais, au moindre relâchement, le pire pourrait survenir car des bestioles pouvant être dangereuses comme les rats et les serpents peuvent aisément s’y cacher. Un élève de la classe préparatoire ou de première année peut carrément être englouti, suite à une chute anodine, par les amas de ronces et autres plantes. «C’est pour la troisième fois que nous organisons pareilles actions et il reste encore beaucoup à faire», nous dit le président de cette jeune association, M. Nacer Lahouazi. La trentaine de volontaires composés d’adhérents et de quelques villageois ont sué pour redonner une meilleure image à cette école. Un autre problème de taille a été soulevé par l’association et la direction, l’inexistence d’un mur d’enceinte sur une longueur approximative de 250 mètres. «L’APC est au courant et on attend un quelconque projet pour ce mur», ajoute le président de l’association. Ce mur d’enceinte servira surtout de protection pour les jeunes élèves qui risquerait de s’aventurer dans cette zone de la cour de l’école. A proximité de cette école, il n’existe aucun ralentisseur. Bien que la DTP ait donné son accord pour réaliser deux ralentisseurs en amont et en aval de cette école, rien ne s’est encore concrétisé sur le terrain. Les élèves sont toujours exposés aux dangers des voitures et des camions qui empruntent cette route qui longe l’établissement.
Sami D.