Le centre de soins de Tibouamouchine dans la commune de Seddouk est pourvu d’une grande cour mais malheureusement celle-ci n’a jamais reçu d’aménagement. Ni en bitume, ni en béton d’ailleurs. Le personnel et les malades se rendant à ce centre marchent dans la gadoue en hiver. Jugeant cette situation critique inacceptable, le médecin affecté à ce centre, il y a une année, a posé comme condition le bétonnage de la cour mettant en exergue la gadoue en hiver que ramènent dans leurs souliers les malades salissant le parterre de la salle d’exploitation et la poussière qui foisonne les bureaux en été. «Comme l’APC, n’a pas d’argent pour bétonner toute la surface de la cour, elle a décidé quand même d’aménager une allée de trois mètres de largeur, avec le reliquat d’un autre projet réalisé ailleurs. Mais le comble, la situation est devenue plus compliquée aujourd’hui. Le projet est confié à une entreprise qui a réalisé il y a un mois le décapage de la surface à bétonner et a abandonné le chantier depuis. Les dernières pluies ont fait de l’endroit une mare boueuse difficile à traverser. Pour cela, nous saisissons l’occasion pour interpeller l’APC à intimer à l’entreprise l’ordre de continuer les travaux, car cela y va de l’intérêt des malades, du personnel et des habitants du logement du centre», explique un agent. L’autre problème que notre interlocuteur a mis en exergue concerne l’entrée du logement, conçue à l’intérieur du centre. «Le centre de soins est pourvu d’un logement de fonction construit en surélévation, dont la porte d’entrée est située à l’intérieur de l’établissement. Nous avons aussi demandé à l’APC un réaménagement en supprimant les escaliers de l’intérieur donnant sur le logement, pour en construire d’autres à l’extérieur. Le centre aura à gagner en espace et en salubrité car il ne sera fréquenté par la suite que par les malades. Le médecin qui occupe ce logement depuis des lustres gagnera aussi en autonomie», renchérit-il
L. Beddar