«Toutes les réformes initiées depuis quelques années au niveau du secteur de la formation professionnelle ont commencé à donner leurs fruits».
Telle est la déclaration faite, hier, par le ministre de la Formation et de l’enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. «Il y a de l’intérêt chez les jeunes à se former», dira-t-il. Ceci est dû,; selon le ministre, aux réformes mises en place, ces dernières années, par son département.
Pour le ministre, il est question de «l’amélioration de la qualité de formation et de faire en sorte d’adapter la formation à la demande en ressources humaines qualifiées pour la sphère économique (…)» «Le troisième axe de travail c’est adaptation à la situation et au développement économique du pays», précise Mebarki. Toujours selon ce dernier, l’adéquation entre la demande de la sphère économique et les formations ouvertes permettra de «lutter contre le chômage».
Le même responsable a fait état, dans ce cadre, apprenants dans le secteur de la formation professionnelle, dont la majorité est constituée «des quelque 450 000 élèves qui quittent l’école chaque année pour diverses raisons », a-t-il dit, précisant que «sortir de l’enseignement général pour aller vers la formation professionnelle, ce n’est ni un travers, ni un échec».
Le même responsable a souligné que les sortants de la formation professionnelle trouvent plus de facilités à l’emploi et à prendre des projets Ansej ou Cnac. «77 diplômés de la formation professionnelle inscrits à l’Anem trouvent du travail en moins de six mois», a-t-il indiqué. Interrogé sur le brevet de l’enseignement professionnel, il dira : «Je pense que l’enseignement professionnel aura toute sa place comme un cursus de réussite à côté de ceux de l’enseignement général».
Samira Saïdj

