Les médecins résidents reviennent à la charge en prévoyant un sit-in de protestation, demain, devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Les blouses blanches veulent à travers ce mouvement de protestation réclamer l’organisation d’une session de rattrapage de l’examen pour l’obtention du DEMS pour les recalés.
«C’est avec beaucoup de regrets que nous avons appris les décisions prises par le ministère de l’Enseignement supérieur concernant la situation particulière des médecins résidents candidats au DEMS ajournés, session 2018, à savoir pas de session de rattrapage, la session de juillet 2018 est la seule et unique session de DEMS», lit-on dans le communiqué rendu public hier.
Aussi, les médecins résidents dénoncent le fait que les candidats ajournés n’ont pas le droit de s’inscrire à l’année universitaire 2018-2019 et devront par conséquent quitter les services (avec cessation de payement). «Leur présentation se fera en tant que candidats libre aux prochains examens de DEMS de la promotion 2019, prévu dans six mois», ajoute la même source.
À cet effet, les candidats ajournés à l’examen de DEMS, session juillet 2018, qui sont au nombre de 812 candidats, appellent leurs confrères à participer au sit-in prévu demain devant le ministère de l’Enseignement supérieur afin de revendiquer le droit à une session de rattrapage pour l’année 2018. Ces protestataires contestent dans le même document «les déclarations contradictoires du ministère de tutelle».
«D’une part, la nécessité absolue d’une couverture médicale des zones dites enclavées des hauts plateaux et du grand sud et, d’une autre part, la privation de ces zones de plus de 800 nouveaux médecins spécialistes», lit-on dans le même communiqué. Toutefois, les médecins résidents restent attachés à leur plate-forme de revendications.
Il s’agit notamment de «l’abrogation du caractère obligatoire du service civil», en instaurant des mesures incitatives qui pousseront les nouveaux médecins spécialistes à faire volontairement ce service. Ils demandent aussi «l’amélioration de leurs conditions de travail et la garantie de la sécurité, l’amélioration des œuvres sociales, ainsi que l’augmentation de salaires».
«La révision du statut du résident et la garantie d’un logement de fonction décent à l’ensemble des médecins spécialistes exerçant dans le cadre du service civil à travers le territoire national», figurent également dans la plateforme de revendications des médecins résidents.
L. O. CH