La commune de Feraoun vient de bénéficier de l’ouverture de crédits pour la restauration des infrastructures éducatives du cycle primaire, dont l’entretien relève de la collectivité locale.
«Nous avons été destinataires d’une décision d’affectation d’une autorisation de programme d’un montant de 4 millions de dinars, émanant du fonds de garantie et de solidarité entre les commune», a indiqué un élu à l’APC, en faisant savoir que cette cagnotte couvrira la réhabilitation de quatre écoles primaires. «Nous aurions souhaité avoir une enveloppe budgétaire d’au moins 11 millions de dinars, pour toucher l’ensemble de nos onze écoles primaires, lesquelles sont toutes, plus ou moins, dégradées et nécessitent des travaux de réhabilitation», a-t-il ajouté en substance. L’insuffisance des crédits alloués, déplore-t-on, va imposer à l’assemblée communale d’opérer des choix, en privilégiant les opérations les plus urgentes. «Nous serons confrontés à un arbitrage délicat, qui donnera sans doute lieu à des déceptions parmi les villageois dont les écoles ne seront pas retenues pour faire l’objet de restauration», convient le responsable de l’APC. Des villageois que nous avons interrogés sur ce sujet, signalent une multitude de carences affectant les primaires de leurs patelins, dont certains, soutiennent-ils, sont passablement délabrés. «Il faut un plan de réhabilitation autrement plus ambitieux, pour remédier à toutes les insuffisances et améliorer les piètres conditions de scolarité dans nos écoles, lesquelles sont en proie à la dégradation et à la défaillance en équipements», plaide un citoyen du village Ichekaven. Parmi les carences qui entravent le bon fonctionnement de ces établissements d’éducation, on relève le défaut d’étanchéité, l’absence de chauffage dans certaines écoles et de restauration dans d’autres, de même que l’insalubrité des locaux pédagogiques.
N. M.

