Les services de l'ONA à pied d’œuvre

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Depuis la fin du mois d'août, les agents de l'ONA sont à pied d’œuvre pour le nettoyage et le curage des ouvrages d’évacuation des eaux pluviales.

«Nous n’avons pas attendu que les bulletins météos se succèdent pour passer au peigne fin les bouches des regards d’égout et les avaloirs», nous confiera une source proche de cette organisme. Effectivement, le chef de secteur a mis en place son plan d’intervention dans les endroits les plus redoutés. D’ailleurs, même si des pluies diluviennes se sont abattues depuis la fin de l’été, il n’y a eu aucun cas d’inondation. «Le curage est un travail qui se fait toute l’année. Il ne faut pas attendre le début de l’automne. Cependant, nous demandons surtout aux citoyens de ne pas laisser leurs gravats sur les trottoirs ou sur la chaussée parce que dès que la pluie tombe surtout au début, elle charrie tout dans les avaloirs. Ce qui provoque les débordements, c’est quand les eaux pluviales ne trouvent pas où aller», nous expliquera un agent qui dirigeait une équipe devant un avaloir au centre-ville. En tout cas, selon nos interlocuteurs, le travail a été fait à temps et il n’y a rien à craindre. «Nous sommes sollicités de partout parce que notre secteur s’étend sur six communes. Tout de même, grâce maintenant à l’expérience que nous avons acquise, nous arrivons à suivre le programme que nous traçons», ajoutera notre deuxième source. Celle-ci nous affirmera que dès que des bulletins spéciaux sont émis par les services météorologiques, tout le monde est sur le qui-vive. «Quand on voit ce qui se passe ailleurs, je dirai que nous sommes bien lotis», conclura la même source. Par ailleurs, les services de voirie de la commune se sont joints à cette opération. «Nos agents débouchent les avaloirs. Comme nous avons aussi d’autres qui ramassent les ordures de l’entrée jusqu’à la sortie de la ville. Ces déchets obstruent parfois les cunettes et les avaloirs, c’est pourquoi l’eau déborde sur la chaussée. Nous n’avons, d’ailleurs, jusqu’à présent constaté aucune perturbation dans la circulation automobile. Nous avons même réglé le problème qui se posait au niveau de la bibliothèque communale», nous expliquera une source proche de l’APC. A noter que le citoyen doit aussi s’impliquer dans ce genre d’opération parce qu’il faut bien souligner que les tonnes de gravats déposées anarchiquement par les constructeurs sont à l’origine des inondations. «La loi doit être appliquée dans toute sa rigueur. En principe, des gravats ou autres matériaux déposés ici et là devraient être débarrassés au plus tard dans les vingt-quatre heures qui vont suivre, sinon le contrevenant devra payer une amende», souhaitera de son côté un commerçant du centre-ville.

Amar Ouramdane

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