Le risque de défluviation hante les riverains

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La hantise de la remontée des eaux de l’oued Tizerviline qui traverse à l’est la commune d’Ath Mansour est encore présente dans les esprits des riverains. En effet, ce cours d’eau qui n’est pas pérenne enregistre à chaque pluie diluvienne des défluviations causant la submersion des champs qui le longent. Ce ruisseau traverse la bourgade de Passala pour passer par le hameau Tihemamine en aval et se jeter dans l’oued Amarigh. Lors de ses crues, il déborde sur les oliveraies qu’il traverse en les inondant. Les oliviers se trouvent déracinés de plus en plus avec le temps et à chaque crue le problème se corse davantage. Le lit de ce petit oued s’évase et s’élargit sans cesse, aidé dans cela par les terrains laissés en friche et qui ne sont pas gabionnés pour éviter leur submersion par les eaux en furie. «Les torrents de l’oued Tizerviline sont forts lorsque la pluie tombe abondamment. Je me souviens qu’à chaque pluie torrentielle les eaux submergent le ponceau qui communique entre le CW12 et le chemin communal qui passe par la station de pompage de la Sonatrach et qui se prolonge jusqu’à la RN5 à l’extrême est de la commune. Ce ponceau devient impraticable pour la circulation piétonnière et automobile, car les courants le submergent, et ce, en sus de la boue qui le tapisse carrément. La canalisation et le gabionnage des rives submersibles de ce ruisseau sont plus que nécessaires, car les eaux des crues détériorent, à chaque fois, des pans entiers de terre agricole le longeant, cela en plus des dégâts qu’elles causent aux cultures, notamment aux oliviers dont les racines sont de plus en plus dénudées par les puissants torrents», déplore un habitant de Passala. Ainsi donc, la sonnette d’alarme a été tirée afin de prendre en charge ce point crucial lié aux crues ravageuses de l’oued Tizerviline avec le gabionnage des endroits inondables afin de protéger les terres agricoles et les habitations alentours.

Y. S.

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