L’école primaire Bellabes Mohamed de Ouled Bellil, localité située à la périphérie de la ville de Bouira, enregistre beaucoup d’insuffisances, en sus de son état dégradé qui nécessite une urgente intervention de réhabilitation. La toiture des salles de classes n’est plus étanche. Lors des dernières pluies, les classes ont été submergées par les eaux de pluie, selon le témoignage des parents que nous avons rencontrés, le déroulement des cours en a été perturbé. Au niveau de l’une de ces classes, un trou béant au plafond laisse infiltrer les eaux de pluie. «A chaque pluie, les eaux s’infiltrent du toit et inondent les salles de cours. Situation qui perturbe le déroulement des cours et complique les conditions de travail des enseignants et la scolarité des enfants», témoigne un parent. Et d’ajouter : «Le plafond présente beaucoup de dégradation, les trous sont visibles en plusieurs endroits. La toiture en tuile est également vétuste et exige des travaux de réhabilitation.» L’autre insuffisance relevée concerne l’état vétuste du mobilier scolaire lequel demande à être renouvelé. La boiserie, aussi bien des salles de classes que des sanitaires, montre des signes de vétusté. «Les portes des toilettes ne se ferment pas, et il faudrait songer à remplacer leurs serrures», indique un parent ajoutant que les jours de pluie, la cour de l’établissement se transforme en bourbier, la gadoue envahit les lieux et s’accroche aux chaussures des enfants pour se retrouver partout, jusque dans les salles de classes. Cette situation est due au manque d’aménagements des lieux et à l’insuffisance des ouvrages de canalisation des eaux de pluie. Les parents d’élèves signalent aussi l’absence d’aménagement à l’entrée de cette école primaire. «Les eaux stagnent à l’entrée de l’école et transforment les lieux en un bourbier inextricable. Pis encore, des amoncellements de déchets jonchent le sol juste à l’entrée de l’école primaire», confie-t-on. Il est par ailleurs signalé l’inexistence d’une cantine scolaire au niveau de l’établissement, ce qui contraint les élèves à parcourir 4 à 5 kms à pied pour aller se restaurer chez-eux, à midi. Il est aussi fait état d’une surcharge des classes. Pour beaucoup de parents, les dernières pluies ont relevé beaucoup de carences dans cet établissement. Un établissement dont ils disent ne pas avoir bénéficié d’opérations de réfection, et ce, malgré son état dégradé et sa proximité du chef-lieu de wilaya. Commentant cette situation, des habitants d’Ouled Bellil déplorent l’absence d’une association de parents d’élèves qui pourrait aider à améliorer les choses et surtout à attirer l’attention des responsables de l’éducation de la wilaya et de la commune sur les insuffisances au niveau de cet établissement du premier cycle. D’autres habitants du quartier regrettent l’absence de réaction des responsables de la commune de Bouira, qui est pourtant dotée de moyens financiers pour la prise en charge des carences au niveau des établissements scolaires. Parents et habitants interpellent donc les responsables de la commune et de l’éducation pour inscrire une opération de réhabilitation de cette école primaire pour mettre fin aux conditions détériorées dans lesquelles évoluent enseignants et élèves.
D. M.