Dès son arrivée à la tête de la wilaya de Béjaïa, Ahmed Maabed a multiplié les actions de nettoyage de la ville de Béjaïa en y instaurant le samedi comme journée de volontariat. C’est du moins ce qu’il avait laissé entendre lors du dernier conseil de wilaya élargi aux présidents d’APC, et ayant pour ordre du jour, l’hygiène du milieu. Les directeurs ont été instruits afin de consacrer désormais la journée du Samedi au nettoyage de la ville pour l’amélioration du cadre de vie des habitants des quartiers et cités de la ville de Béjaïa. Il est surtout question de redorer son image, jadis exemple de propreté au niveau national, a souligné la chargée de communication dans son post sur les réseaux sociaux. Il a été décidé de répartir la commune du chef-lieu en 19 zones, et chaque directeur de l’exécutif a été destinataire d’une carte des quartiers où ses services doivent intervenir, alors que celui des travaux publics est chargé de nettoyer les différentes artères. Ces opérations qui se répèteront, désormais, chaque samedi sont faites en étroite collaboration avec les entreprises tant privées que publiques et la population. Suivies personnellement par le wali, ces opérations hebdomadaires, encadrées par les directeurs de l’exécutif, soutenues par les entreprises publiques et privées avec l’étroite collaboration des élus de l’APC de Béjaïa ainsi que du mouvement associatif et des habitants, feront, assurément, des émules à travers les autres communes qui croulent, presque, toutes sous les ordures. Entre-temps, il est indispensable que les autorités compétentes réfléchissent aux moyens d’éradiquer définitivement l’insalubrité qui gangrène la wilaya de Béjaïa. Lors du dernier conseil de wilaya, le représentant de la direction de l’environnement avait présenté la situation des projets de réalisation de centres d’enfouissement technique à travers les différentes communes de la wilaya, et leurs édiles ont été chargés par le wali, de situer les problèmes pour aboutir à leur concrétisation. Mais aujourd’hui, les CET semblent dépassés et seules des unités de recyclage peuvent mettre un terme aux décharges sauvages. La wilaya limitrophe de Sétif et d’autres wilayas du pays possèdent toutes leurs unités de tri sélectif. Pourquoi pas Béjaïa ?
A. Gana
