Les chiens errants, que l’on pensait éradiqués il y a quelques moins, sont réapparus au centre de la ville de Kherrata, où une meute d’une dizaine de ces canidés, aux réactions imprévisibles, a été aperçue. Cette meute sévit depuis quelques jours à travers les rues et les quartiers, ce qui expose les habitants aux risques de morsures certaines avec toutes les conséquences dramatiques qui s’en suivront au cas où le ou les chiens en cause seraient porteurs du virus de la rage. Ceci sachant que ces animaux constituent le vecteur principal de transmission de cette maladie mortelle à l’homme, à travers le contact direct du chien errant avec les animaux sauvages potentiellement atteints de cette pathologie dangereuse et contagieuse. Contacté au sujet de la réapparition de ce «fléau» dans la ville, un adjoint au maire a déclaré que des mesures ont été déjà prises par les agents de la commune pour contrer la prolifération des chiens errants. Ainsi, pour venir à bout de ces canidés potentiellement dangereux, ajoute-t-il, des appâts empoisonnés ont été utilisés dans des endroits ciblés, mais les résultats escomptés sont loin d’être atteints, car ces bêtes évitent de s’approcher des aliments empoisonnés. Et de poursuivre que l’abattage par moyen de fusils de chasse constitue la seule alternative pour l’éradication de cette menace à la santé publique. Seulement, l’on ne peut recourir à ce procédé dans l’immédiat en raison de l’indisponibilité des munitions destinées à ce type de campagne. Le même responsable fera savoir que les services de l’APC ont sollicité des associations de chasseurs pour l’organisation de battues. Mais là encore, cette initiative a buté sur le manque de munitions.
S. Zidane