«Seuls 30% des hôtels sont conformes aux normes»

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Les hôtels algériens ne correspondent pas aux normes internationales. Seuls 30% sont conformes aux normes internationales, a affirmé, hier, le directeur de la communication du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Gouti.

S’exprimant sur les ondes de la chaîne I de la radio nationale, M. Gouti a indiqué que «la stabilité et la sécurité en Algérie constituent un facteur attractif pour les touristes et investisseurs étrangers». «Nous avons enregistré une grande volonté de la part des marchés touristiques internationaux de venir investir en Algérie, notamment dans les pôles du tourisme dans le désert», a-t-il encore indiqué. Le responsable a souligné la participation de 12 pays étrangers au Salon international du tourisme et des voyages, qui se tient ces jours-ci en Algérie. Interrogé par ailleurs sur la faiblesse des prestations de services et leurs coûts trop onéreux pour la majorité des Algériens, l’invité de la radio algérienne a fait savoir que «la tutelle a élaboré un plan à court et long terme pour hisser l’Algérie au rang des pays touristiques, selon trois axes principaux». Il dira tout d’abord que l’Algérie souffre d’un problème de manque de capacités d’accueil, indiquant à cet effet, que «notre pays compte 100 000 lits touristiques». L’invité de la radio nationale révèlera par ailleurs que l’objectif à l’horizon 2030 est de réaliser 250 000 lits touristiques. 100 000 sont en cours de réalisations, soit une moyenne de 60 hôtels par an. Le deuxième axe concerne, selon lui, la question de la qualité. Il explique à cet effet : «La réalisation d’établissements de luxe doit être accompagnée par des services de haute qualité et une main-d’œuvre qualifiée pour satisfaire le client local ou étranger». Il dira sur ce dernier point que la tutelle compte «moderniser le système de la formation, en procédant à la création d’écoles spécialisées». Le troisième axe, dira le responsable, «concerne notamment l’innovation». Pour ce qui est de la faiblisse des prestations de services, le représentant de la tutelle martèlera : «La qualité n’est ni importée ni imposée par des décrets et des instructions, elle est générée par la création d’une atmosphère de concurrence entre les commerçants et les investisseurs touristiques».

L. O. CH

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