C’est l’inondation à la moindre averse !

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à la moindre averse, une grande partie du chef-lieu de la daïra et commune de Maâtkas se transforme en un énorme bourbier.

Les eaux débordent sur les trottoirs et en certains endroits pénétrent à l’intérieur des habitations. Les habitants et les commerçants, qui n’ont eu de cesse à faire des réclamations aux pouvoirs publics, APC, daira, subdivisions concernées, se disent très pénalisés par cet état des choses qui est du, à l’absence de caniveaux et d’avaloirs pour canaliser et évacuer les eaux de pluie. Le tronçon reliant la placette à l’embranchement menant vers les villages Bouhamdoun et Iazithen ainsi que le technicum est le plus touché. En effet, la placette située en contre bas de deux pentes, à savoir les chemins qui mènent vers le siège de l’APC et le centre de santé convergent vers ces lieux. A ce niveau, même les courettes de certaines maisons subissent des inondations. «Au moindre orage ou précipitation, l’eau dépasse la chaussée et les trottoirs et parvient jusqu’à la cour de ma maison et inonde une bonne partie de celle-ci.», nous dit un riverain. «Lors des précipitations, tout passage vers nos magasins est obstrué car la chaussée est submergée. Et quand l’orage passe et à cause de la grande quantité de boue et autres objets cosmopolites que les eaux charrient, il nous faut des heures de nettoyage pour dégager les passages», renchérissent des commerçants rencontrés sur les lieux. Selon nos interlocuteurs, par le passé des requêtes ont été envoyées aux services concernés, mais toutes les promesses de réalisation de caniveaux et avaloirs pour mettre fin de manière efficace, comme promis, à cette situation n’ont jamais abouties. «L’ampleur de la contestation était tellement forte à un certain moment de notre part que même des commissions ont été dépêchées par les directions de wilaya en charge du secteur pour inclure la résolution de ce problème dans le cadre de l’aménagement urbain opéré l’année passée. Hélas, même dans ce cadre rien n’a été fait pour remédier à cette situation », soutiennent t-ils.

Rabah A.

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