L’avenir de la wilaya de Bouira ne se trouve pas uniquement dans la céréaliculture. En effet depuis l’avènement des périmètres irrigués et l’apport des trois grands barrages Koudiet Acerdoun, Tilesdit et Oued Lek’hal, la culture maraîchère s’est beaucoup développée. La culture de pomme de terre, par exemple, a pris de l’ampleur. Cette année, entre la saison et l’arrière saison, plus de 5 000 hectares ont été semés de ce tubercule. Aussi bien dans la plaine des Arribs que dans les terres fertiles du plateau d’El-Esnam, plusieurs cultures maraîchères ont fait leur apparition comme le chou-fleur, la carotte, la salade, le navet, l’oignon, le melon et la pastèque. Pour M. Djoudi Ganoun, il s’agit là des résultats de la mise en place des périmètres irrigués, même si ceux-ci demeurent insuffisants, vu le nombre d’agriculteurs voulant être intégrés dans ces périmètres : «Nous avons demandé des extensions avec la présentation du dossier au ministère de l’Agriculture. Un dossier étudié en collaboration avec les responsables de la direction des ressources en eau et notre demande a été adressée dans ce sens au ministère des Ressources en eau, idem pour les extensions des périmètres irrigués de la wilaya. La superficie de l’agriculture n’en sera que plus grande avec des rendements plus importants», indique le DSA. Le développement d’autres cultures, qui viendront se greffer aux cultures existantes, renforcera ainsi la vocation agricole de la wilaya de Bouira, devenue un pôle d’excellence en la matière.
H. B.