Le vote pour désigner le président du parlement, aujourd’hui !

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Par S. Ait Hamouda

Aujourd’hui le président de l’APN sera connu. Après des semaines de tension, de tergiversations d’une part et d’une autre, voilà que la situation se calme et tout revient, normalement, au top. Que l’APN vote le projet de loi des finances, et le reste, cela suffit pour rasséréner les citoyens. Bouhadja a fait son temps, et le prochain, à lui de faire le sien, cela dit l’ex-président de l’assemblée, a dû faire bon cœur contre mauvaise… fortune pour se rendre à l’évidence qu’on ne joue pas éternellement à l’inamovible. Croire que l’APN garantit l’éternité à son président, c’est se tromper d’institution. Que le gel de l’assemblée qui a trop duré, le moment de reprendre ses activités est arrivé. Donc il sera procédé à l’élection du nouveau président de l’APN, dont le poste avait été déclaré, la semaine dernière, vacant, par le bureau de l’APN suite à la situation de blocage de l’instance législative et au gel de toutes ses activités, depuis plusieurs semaines, après que la majorité des députés (351) ait signé une motion de « retrait de confiance » au président de l’APN dans laquelle est exigée sa démission. La séance plénière d’aujourd’hui œuvrera à l’élection de son nouveau président en remplacement de l’ancien dont le poste a été déclaré vacant. Ce qui signifie que l’assemblée ne saurait souffrir d’une inertie qui s’étalera sur le long terme et paralyser toutes ses activités. Donc la décision prise par la commission juridique administrative et des libertés, a été prise à juste titre, pour résoudre les problèmes des algériens. Qu’on fourbira tout ce que l’on veut, le dernier mot revient aux commissions de la deuxième chambre du parlement, c’est à eux que, constitutionnellement, la responsabilité échoit pour rendre la sentence qu’il faut en pareil cas. Ce qui revient à dire que nécessairement, de jure et de facto, c’est la solution qu’impose l’urgence. L’hémicycle a besoin de fonctionner, comme le veut une institution de la République, quoi qu’on dise.

S. A. H.

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