La cantine du lycée remise en service

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La promesse de la délégation dépêchée le 5 juillet dernier, jour où une partie de la cantine du lycée Mohamed Moussaoui du chef-lieu communal a été ravagée par les flammes, a été tenue. En effet, après l’évaluation des dégâts et le choix de l’entreprise, des travaux de réfection ont été lancés à la mi-août pour une durée de deux mois. «Même s’il fallait rénover le plafond et une partie de la cuisine, cela ne nous a pas empêchés de servir des repas froids aux élèves dès le premier jour de la rentrée scolaire», a confié une source proche de cet établissement. Avant-hier donc, la cantine a été remise en service. «Elle a été rouverte et les élèves peuvent, désormais, y prendre des repas chauds. Les travaux de réfection ont été achevés dans les délais. Les élèves n’ont pas été pénalisés parce que la cantine n’a pas fermé ses portes», indique le maire. «Nous remercions tous les responsables qui ont efficacement suivi ce problème depuis le sinistre du jeudi 5 juillet jusqu’à la remise en service de cette cantine», a dit un parent d’élève. À rappeler c’est un court-circuit, déclenché dans un véhicule stationné juste à proximité du réfectoire, qui a provoqué le feu. Certes, les agents de la Protection civile de l’unité de Draâ El-Mizan étaient arrivés sur les lieux avant que l’incendie ne se propage vers d’autres structures. Mais il y a lieu de soulever l’absence d’une unité de la Protection civile à Aït Yahia Moussa, sachant que celle de Draâ El-Mizan se trouve à dix-sept kilomètres du chef-lieu communal. Comme l’ont souligné à plusieurs reprises aussi bien les responsables locaux que ceux de la Protection civile, la mise en place d’au moins un poste de Protection civile urge dans cette commune connue aussi ses les incendies qui la ravagent chaque été. «Le CEM du chef-lieu est désaffecté depuis plus de trois ans. Nous ne savons pas pourquoi sa transformation, par exemple, en siège d’unité de Protection civile n’est pas envisagée», a estimé un membre du mouvement associatif. Pourtant, au lendemain de la catastrophe qui avait ravagé une grande partie de cette municipalité, en juillet 2017, le ministre de l’Intérieur, en visite dans la région, et bien d’autres hauts responsables avaient insisté sur la relance des postes de la Protection civile gelés.

Amar Ouramdane

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