Les mises en garde de l’APC

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Le marché des fruits et légumes de la ville de Kadiria baigne dans une anarchie indescriptible. En dépit des efforts consentis par la commune pour réorganiser cet espace commercial, certaines pratiques le replongent dans le même climat. Cette situation est principalement due au squat par des commerçants indélicats des moindres espaces de ce marché. En effet, beaucoup de marchands prennent possession des trottoirs et des différents accès menant au marché, où ils installent leurs étals. Du coup, les lieux deviennent encombrés et compliquent le déplacement des citoyens désirant faire leurs emplettes, sachant qu’à l’intérieur du marché, des box sont désertés. Mais il n’y pas que les commerçants qui sont à l’origine de cette anarchie, les automobilistes garent aussi leurs véhicules sur les trottoirs, compliquant davantage les choses. Cette situation jugée intolérable et surtout nuisible a fait réagir les responsables de l’APC Kadiria qui viennent d’interpeller le gérant de cet espace commercial et certains commerçants, en les rappelant à l’ordre. Pour les services de l’APC, ce genre de comportement ouvre la voie à l’anarchie et nuit à la bonne marche de ce marché. Donc, les mêmes services rappellent que les box installés à l’intérieur ne peuvent en aucun cas rester inoccupés. Les trottoirs, ajoutent les mêmes services, sont destinés aux piétons et non pas aux véhicules et à l’activité commerciale. Toutefois, l’APC explique qu’exceptionnellement, une partie de ces trottoirs est cédée à certains vendeurs ambulants d’articles de droguerie et de vêtements, mais à la condition qu’ils soient munis d’étals. Mais cela ne doit pas ouvrir la porte aux commerçants des fruits et légumes, exerçant à l’intérieur du marché, d’installer des étals et stationner leurs véhicules sur les trottoirs et voies d’accès menant au marché. L’APC, qui souligne que de l’argent public a été déboursé pour aménager et bien organiser cet espace, dit ne plus tolérer certains écarts, dont les auteurs seront désormais verbalisés.

D. M.

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