Un bureau de poste réclamé

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Bouaklane, ce quartier périphérique de la ville de M’Chedallah, est à la fois un petit centre urbain et un milieu rural, avec sa vaste plaine d’Oughazi. Le contraste dans ce quartier populeux et populaire est saisissant, car d’une part, il y a cette agglomération constituée de centaines d’habitations, et d’autre part, une exploitation agricole enserrée entre le CW98 et l’oued Sahel, qui coule en aval. Le faubourg est sans histoires, calme et les habitants mènent une vie quoi de plus anodin. Néanmoins, certaines carences font que tout n’est pas rose, comme le chemin qui dessert ce vaste quartier. Effectivement, le CW98, qui coupe cette bourgade pour se prolonger jusque dans la commune voisine d’El Adjiba, se trouve dans un état peu enviable, car il est jalonné de nids-de-poule, de crevasses et de trous béants à plusieurs endroits, rendant la circulation automobile laborieuse, surtout à la tombée de la pluie. À défaut d’une réhabilitation en due et bonne forme, ce tronçon a été rafistolé, dimanche dernier, comme constaté sur les lieux avec des pelletées de béton bitumineux avec lesquelles des ouvriers de la voirie s’affairaient à colmater les trous et autres nids-de-poule pas du tout beaux à voir. «On aurait tant aimé que ce chemin soit réhabilité avec une couche de béton bitumineux neuve pour nous faciliter la circulation routière. Le bricolage et le rafistolage ne peuvent faciliter la conduite aux automobilistes, car il ne va pas tarder à se dégrader de nouveau, surtout avec les intempéries», regrette un habitant de ce quartier, où l’on déplore aussi l’absence d’un bureau de poste, nonobstant le nombre assez important de la population qui dépasserait les 2 000 âmes. «Nous sommes obligés de nous déplacer jusqu’à l’agence postale de la ville de M’Chedallah ou de Raffour pour les différentes prestations de services, alors que notre quartier pourrait abriter un bureau de poste avec la croissance démographique qu’il connaît et l’arrivée de nouveaux habitants, suite à l’attribution récente de centaines de logements sociaux à la cité mitoyenne La Caps», affirme un autre habitant. Certes, les équipements publics manquent dans ce centre urbain qui ne cesse de s’étirer tous azimuts. Néanmoins, la mise en service de l’antenne administrative dans ce quartier depuis l’an dernier a donné satisfaction à la population, qui attend d’autres réalisations.

Y. S.

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