Opération de vaccination du cheptel

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Comme partout ailleurs, à cette période de l’année, les éleveurs sont invités par les services agricoles à vacciner leur cheptel. En effet, ces dernières années, ces campagnes de vaccination sont devenues routinières car personne n’ignore le danger qu’encourt le cheptel. A Ath Yahia Moussa, une commune relevant de la subdivision agricole de Tizi Ghennif, l’opération de vaccination contre les maladies (la clavelée et la fièvre aphteuse) a été lancé samedi dernier. Pour permettre à tous les agriculteurs de protéger leurs moutons et leurs bœufs, les services de l’APC ont établi un programme de passage des vétérinaires dans les villages : “C’est une action à laquelle adhèrent les éleveurs. Cette culture s’installe de plus en plus dans ces milieux, car il ne faudrait pas que, par exemple, pour qu’un éleveur soit autorisé à vendre du lait, il se voit obligé de présenter les certificats de vaccination de ses vaches. En tout cas, nous avons constaté que l’opération se déroule dans de bonnes conditions”, nous a confié une source locale. Même si les éleveurs déboursent une petite somme symbolique pour cet acte, il faudrait dire que tous les désagréments inhérents au déplacement jusqu’au vétérinaire ont été assouplis. De leurs côté, les agriculteurs nous l’ont affirmé : “Je trouve que ce genre de campagne est une bonne chose, car, par le passé, nos bêtes mouraient sans que l’on en connaissaient la raison”, nous dit un éleveur qui attendait au lieudit Quatre chemins dans un village de la commune. Durant toute cette période, pas moins de 2000 bêtes seront vaccinées : anti-aphteuse pour les bovins et anti-clavelée pour les ovins. De telles opérations ne font que protéger notre cheptel exposé à différentes maladies, surtout lorsque l’on sait que de grandes quantités de pesticides et autres produits chimiques sont jetés dans la nature. Au cours de nos discussions avec les agriculteurs, il nous a été donné de constater aussi qu’ils ont pour inquiétude l’apparition de quelques foyers de rage en cette période précise de l’année. Ils attendent qu’une campagne de vaccination anti-rabique soit lancée. Les habitants de Tachtioune gardent en mémoire le cas du chacal enragé qui avait mordu des bêtes et des personnes.

Amar Ouramdane

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