Un lycée réclamé

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L’inscription d’un lycée au profit de la commune de Béni Ksila est réclamée avec insistance par la population. Dans une correspondance adressée au cours de ces dernières semaines aux services de la wilaya, un collectif de citoyens de cette circonscription, dont des animateurs du mouvement associatif, des éducateurs et des parents d’élèves, ont appelé de leurs vœux la concrétisation de cet établissement scolaire. «L’absence d’un lycée à Béni Ksila pénalise lourdement nos enfants. Cette situation est en porte-à-faux avec la loi fondamentale, qui garantit l’accès à l’éducation pour tous», estiment les rédacteurs du document. Pour les pétitionnaires, cette carence est d’autant moins compréhensible que les projets de lycées sont alloués avec une certaine facilité à la majorité des communes. « Certains centres urbains comptent deux lycées, voire plus, tandis que nos infortunés élèves sont contraints de parcourir de longues distances», explique-t-on. Un responsable de l’APC que nous avons approché à ce sujet, dit soutenir la requête de ses concitoyens. Mieux : «l’assemblée communale fait de la construction d’un lycée, ou à défaut, d’une annexe, l’une de ses priorité dans le secteur de l’éducation», soutient-il. Et d’enchainer : «Nos enfants sont soumis, à longueur d’année, à un rythme infernal. Ils sont éparpillés à travers les lycées des communes limitrophes, et certains élèves sont même scolarisés à Azeffoun, dans la wilaya de Tizi-Ouzou». Des parents d’élèves du village Saket, sur le littoral, se disent « horripilés » par l’absence de volonté des pouvoirs publics quant à la construction d’un lycée, pourtant devenu un impératif dans cette localité. «Cette demande est des plus opportunes et légitimes. Les mêmes droits et les mêmes chances pour tous les élèves, ne doit rester ni un slogan creux, ni un vœu pieux», arguent-ils.

N. Maouche.

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