La commune d’Aghribs, sise à une quarantaine de kilomètres au Nord-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, enregistre un taux de raccordement au réseau d’assainissement des plus faibles de la wilaya. Le taux n’est que de 30%. De ce fait, une dizaine de villages ne sont toujours pas dotés de réseau et les quelques villages disposant de tronçons d’assainissement doivent être prolongés. Les rejets à ciel ouvert et les fosses septiques sont l’unique solution pour les ménages afin d’évacuer leurs eaux usées. Le maire d’Aghribs interrogé à propos de cette situation a indiqué : «Notre commune est parmi les dernières en terme de raccordement à l’assainissement; le taux est de 30%. Sur les dix-sept villages de notre commune, seuls quatre villages sont assainis. Nous totalisons dix villages qui ne disposent pas d’un mètre linéaire d’assainissement, nous devons aussi penser à prolonger les tronçons existants. Les rejets à ciel ouvert et les fosses septiques sont toujours de mise, les bassins de filtration disponibles sont inappropriés, il nous faut des bassins de décantation ou des puits filtrants. Nos services d’hygiène sont souvent occupés par des conflits dont la cause est les eaux usées, des citoyens menacent de boucher les tronçons s’ils ne sont pas prolongés. La situation est compliquée, il nous faut un méga projet pour assainir tous les villages» et de signaler «Le ministre de l’hydraulique a été interpellé et toutes les fiches techniques lui ont été transmises. Nous attendons toujours les financements nécessaires pour lancer les travaux, une station d’épuration est tout aussi indiquée pour éviter tous les risques» a-t-il conclu.
Hocine Aït Iddir.
