Extension du primaire de Takorabt

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L’école primaire du village Takorabt, dans la commune d’Amizour, est littéralement submergée par une surcharge d’effectifs. Afin de délester les divisions pédagogiques de la pléthore d’apprenants qui dépasse souvent la barre des 40 élèves, un projet d’extension de l’établissement a été mis en œuvre. Un nouveau bloc, composé de 4 locaux pédagogiques, vient d’être érigé à proximité de la vieille bâtisse. Néanmoins, apprend-on, la mise en service de ces salles de classe est retardée pour cause de manque de mobilier scolaire. «Nous avons saisi les services de la direction de l’éduction sur ce dossier. On nous a assuré que ce problème connaitra son épilogue sous peu, c’est-à-dire, dès que les tables seront livrées», a souligné un parent d’élève de cette école. «Nous avons eu la promesse que cette opération sera bouclée en quelques semaines, tout au plus. Mais force est de constater que cela dure depuis des mois, et rien ne se profile à l’horizon», renchérit un autre parent, tout en mettant en exergue le préjudice que fait subir ce retard aux apprenants. Un instituteur exerçant au primaire de Takorabt estime que cette situation requiert une solution d’urgence, car il y va, selon lui, de l’avenir du cursus scolaire des élèves. «Nous en avons assez d’être astreints à la double vacation des locaux. Nous vivons dans une instabilité perpétuelle, qui met les élèves à la peine et les éducateurs en difficulté», déplore-t-il. «Nous travaillons dans des conditions très difficiles, dans lesquelles ni l’apprenant, ni l’enseignant ne trouvent leur compte. Désengorger notre école est salutaire. C’est une condition sine qua non pour aspirer à un enseignement de qualité», tranche un autre éducateur de ce primaire, estimant que laisser perdurer le statu quo est aussi préjudiciable qu’absurde.

N. M.

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