Journée d’information sur l’association algéro-européenne

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Une journée d’information sur les perspectives du secteur de l’agriculture nationale a été organisée, mardi dernier, à la maison de la culture Mouloud-Mammeri.L’initiative concoctée par la Chambre nationale de l’agriculture conjointement avec la direction de régulation pour la Chambre d’agriculture de la wilaya.Les interventions des treize wilayas, des représentants de la société civile et du mouvement associatif spécialisé dans ce domaine, étaient axées sur l’avenir de l’agriculture nationale et les défis existant, notamment après l’ouverture de l’Algérie vers l’économie de marché et la mondialisation.Certains participants n’ont pas caché leur inquiétude d’entrer dans cette nouvelle aventure.Les raisons évoquées sont : l’absence de conditions favorables telles que l’encouragement à l’investissement local.Durant les interventions le représentant de la wilaya de Tizi Ouzou a mis en exergue les richesses de la wilaya, notamment l’olivier. Ce dernier qui constitue également un patrimoine de la population ne serait pas prêt à l’exportation de surcroît à concurrencer les productions des autres pays. Le représentant de Béjaïa s’est interrogé sur le motif d’ouvrir le marché agricole pour les opérateurs étrangers, alors que les opérateurs nationaux sont marginalisés. Pour étayer ses propos, l’intervenant a évoqué les lourdeurs administratifs et la bureaucratie qui demeurent les véritables obstacles pour tout épanouissement. Le président de la Chambre nationale de l’agriculture, a quant à lui, mis en relief les avantages du développement local et le rôle du secteur de l’agriculture dans l’économie d’un Etat.Son discours était axé sur l’utilité de changer la mentalité du paysan algérien en s’intégrant dans le plan national pour relancer le développement agricole, ainsi que sur les avantages de l’accord d’association Algérie-Union européenne.Les participants ont insisté sur le rôle que doit jouer l’Etat en restant durant cette phase de transition à côté des ouvriers agricoles.

M. Aït Frawsen

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