Les étudiants de chimie maintiennent la pression

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Hier lundi et pour la deuxième journée consécutive, le pôle universitaire de Bouira a été fermé de nouveau par des étudiants du département de chimie. Les étudiants protestataires ont dénoncé ‘’la sourde oreille’’ des responsables de l’université quant à leurs revendications, qu’ils jugent légitimes. «Nous sommes en grève depuis désormais 27 jours. Malgré la radicalisation de notre mouvement et la fermeture du pôle universitaire, aucun responsable de l’université n’a pris la peine de nous contacter pour discuter sur nos revendications légitimes», s’est désolé un étudiant contacté hier. Pour rappel, les étudiants grévistes réclament l’amélioration de leurs conditions de scolarisation à travers l’ouverture d’une salle de lecture et d’une autre pour la recherche informatique, ainsi que l’acquisition d’ouvrages scientifiques et des matériaux chimiques de recherche nécessaires à leurs cursus. Les étudiants revendiquent aussi le renforcement du nombre d’enseignants qualifiés pour cette spécialité et de fonctionnaires de l’administration. Les grévistes exigent aussi l’établissement d’un programme annuel pour les sorties scientifiques et les stages pratiques à l’extérieur de l’université. Ils dénoncent, par ailleurs, le retard qu’accuse l’administration de ce département dans la remise des nouvelles cartes d’étudiant et les certificats de scolarité de l’année universitaire 2018/2019, sans parler du retard dans l’inscription des étudiants admis cette année en Master 1. Les étudiants insistent également sur le départ de la cheffe de leur département qu’ils accusent de faire la «sourde oreille» et pointent du doigt «ses absences répétées». Selon les étudiants protestataires, la cheffe du département se contente de «menacer les représentants des étudiants de poursuites judiciaires et n’accepte toujours pas de recevoir nos doléances», ont-ils déclaré.

Oussama K.

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