«Renforcer la position des chefs d’entreprise»

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Le Forum des chefs d’entreprise vient de passer au statut de syndicat des chefs d’entreprise. «Une reconversion qui devrait permettre aux chefs d’entreprise de consolider leur force de proposition, afin d’améliorer le sauvetage et l’accompagnement des unités économiques», a indiqué, hier, la vice-présidente du FCE.

Intervenant sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, Mme Nacéra Haddad a expliqué que «cette reconversion permettra au FCE d’avoir une représentativité dans les espaces de dialogue social». A la question de savoir si ce syndicat allait désormais défendre les intérêts des chefs d’entreprises ou bien ceux des travailleurs, Mme Nacéra Haddad rétorquera que «les travailleurs sont partie prenante de l’entreprise» et «plus celle-ci se développe, plus l’emploi et la défense de l’outil de production sont assurés».

Évoquant par ailleurs les actions qui seront menées par ce syndicat, l’invitée de la radio algérienne dira : «Les actions consisteront à promouvoir le dialogue avec les organisations représentatives des travailleurs», pour «réussir le sauvetage de nos entreprises, dans une perspective de croissance durable», ajoutera-t-elle. Interrogée par ailleurs sur les employeurs qui ne déclarent pas leur travailleurs, l’intervenante répondra : «En ce qui concerne les membres du FCE, ils agissent comme des entrepreneurs citoyens, dont les activités s’inscrivent dans la légalité, payant leurs impôts et déclarant leurs effectifs».

Pour ce qui de la reconduction, avant-hier, du président du FCE, Mme Haddad estimera : «Nous entrons dans un mandat de consolidation de l’économie nationale, dans une perspective d’optimisation et de rentabilisation des investissements et des chantiers économiques jusque-là concrétisés». Sur un autre volet, Mme Haddad a qualifié la décision du gouvernement de céder la gestion et l’investissement des zones industrielles au secteur privé de «grand acquis».

«Une revendication centrale du FCE, dont tout est en place pour en faire une réalité», a-t-elle soutenu. Elle confirme dans ce cadre que, «lorsque le gouvernement envisagera d’ouvrir des secteurs d’activités relevant de ses prérogatives, à l’exemple de ceux du transport aérien, des banques ou de l’électricité et du gaz, nous serons preneurs».

L.O.CH

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