La 11e édition du Salon Djurdjura du livre placée sous le thème «L’écriture pour l’histoire et la mémoire», dédiée à Salah Mekacher et Zahir Ihaddaden, a été clôturée samedi dernier en fin d’après-midi.
Après six jours de programme riche axé notamment sur les rencontres littéraires, les ventes-dédicaces, le théâtre, les projections, le café littéraire, l’exposition et vente de livres ainsi que les ateliers d’écriture, de dessin, de travaux manuel et de conte, où les activités se sont déroulées dans différents établissements de la wilaya à savoir la bibliothèque principale de lecture publique, la maison de la culture Mouloud Mammeri et son annexe d’Azazga, le centre culturel Matoub Lounes d’Ain El Hammam, la salle de lecture Stita de Djemaa Saharidj et la bibliothèque communale de Draa El Mizan, le salon Djurdjura du livre a pris fin dans une salle archicomble où les présents ont eu droit a une projection de six minutes sur les meilleurs moments de cette édition. Ce salon placé sous l’égide de messieurs le ministre de la Culture et le wali de Tizi- Ouzou, a vu interagir plusieurs générations dans le but d’un échange pédagogique et instructif. Partant du principe que la lecture et l’écriture sont des moyens pour parer à toutes formes de violence et que le livre doit accompagner tout un chacun, une prochaine manifestation est prévue durant laquelle le livre se déplacera vers la population par des expositions qui se feront au sein des placettes publiques et placettes des villages. A souligné Nabila Goumeziane, directrice de la culture. La responsable a rappelé que l’accent a été mis sur la résidence d’écriture et le concours du meilleur roman écrit en tamazight «ungal». Par ailleurs, le prix du concours de la meilleure écriture et illustration sur les événements du 11 décembre a été attribué à six lauréats de la 4ème AP et six de la 5ème AP de l’école primaire Laimeche Ali. Quant au meilleur texte du concours sur le patrimoine historique organisé sous le thème «lieux et mémoire : la maison où a été tirée la proclamation du 1er novembre 1954 au village Ighil Imoula», le prix a été décerné à 12 collégiens à raison de 4 par collège, à savoir, les CEM Djamai El Hachemi du village Agoussim d’Illoula Oumalou, Chafai Ahmed à Makouda, Mezine Younes à Iferhounene et Krim Rabah à Draa El Mizan. Sur la participation des établissements scolaires au salon Djurdjura du livre, Kamel Boukhalfi, représentant de la direction de l’éducation explique : «Dans le cadre de l’application des textes qui stipulent que l’école doit sortir vers son environnement, la direction de l’éducation participe à toutes les festivités et avec tous les secteurs. Concernant le salon Djurdjura du livre on a collaboré en mettant en place des ateliers de lecture et déplacer le salon vers les établissements tels que Draa El Mizan, Tizi-Ouzou, Iferhounene et Bouzeguene. Il y a eu également des élèves qui ont visité le salon au niveau de la bibliothèque principale de lecture publique. Notre but est d’inciter l’enfant à la lecture, et à ce propos, madame la ministre de l’éducation encourage, avec le concours «Aqlam biladi» (plumes de mon pays), les enfants à lire et à comprendre ce qu’ils lisent. La direction de l’éducation est toujours prête à collaborer avec les directions de la culture et de la jeunesse et des sports qui sont nos premiers partenaires. Ils nous ont toujours ouverts leurs portes». En marge de cette manifestation culturelle, des diplômes ont été remis aux participants.
Sonia Illoul.