Les éleveurs de bétail soulagés

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Les pluies qui se sont abattues dernièrement ont fini par raviver le sol et « l’engorger » d’eau au grand bonheur des agriculteurs. En effet, à la faveur d’une bonne pluviométrie, où de grandes quantités d’eau du ciel sont tombées en un laps de temps court. Le couvert végétal est comme ressuscité dès à présent, et ce, après une angoissante sécheresse qui aura duré des mois, en s’étalant le long de la précédente saison estivale dont la canicule a mis à mal les cultures végétales notamment les arbres fruitiers comme les oliviers. A présent que le spectre de la sécheresse se trouve balayé, l’espoir est revenu chez les agriculteurs, notamment, qui peuvent désormais exercer leur activité avec beaucoup de soulagement. Pour leur part, les éleveurs font également partie de ce « lot » de gens soulagés, car leur activité dépend aussi du ciel, étant donné que la nourriture de leurs cheptels est faite d’herbes qui ont besoin d’eau, de beaucoup d’eau pour croître. Ainsi donc, les pâturages au niveau de la région de la vallée du Sahel, pour ne citer que celle-ci, ont « remis » leur « manteau » vert, où les herbacées ont poussé rapidement faisant même croire que nous sommes en plein printemps. La verdure est donc réapparue dans cette région charnière de la wilaya de Bouira, laquelle compte un cheptel non négligeable, résultat d’un intérêt qui va crescendo pour cette filière d’élevage. Avec la pousse du couvert herbacé dans la région, les éleveurs amènent leurs troupeaux paître dans les parages et les surfaces ouvertes. Le foin et autres fourrages ne sont pas trop demandés en ces temps, où l’herbe est disponible à gogo. Certes, les éleveurs procèdent à l’achat de quelques bottes de foin pour nourrir leurs troupeaux en cas d’intempéries, car durant cette période pluvieuse il n’est pas loisible à ces personnes de faire paître leur bétail. «La bonne pluviométrie enregistrée ces derniers temps nous a vraiment soulagés, nous les éleveurs. Je constate, pour ma part, l’apparition et la croissance du couvert herbacé, où mon troupeau d’ovins peut se gaver à satiété dans mon champ. Les pâturages sont bien fournis en herbes fraîches, et cela me soulage énormément», affirme avec béatitude un éleveur d’Ath Mansour.

Y Samir.

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