Absence de services publics de proximité

Partager

Situé à 5 km du chef-lieu communal de Chorfa, le village de Tiksiridène peine à amorcer l’essor escompté par sa population, laquelle avoisine les 2 000 âmes. En effet, cette localité, perchée à près de 700 mètres d’altitude sur le versant de l’un des contreforts de la chaîne montagneuse du Djurdjura, enregistre des carences palpables dans plusieurs volets. Même si sur le plan équipement public la localité dispose d’une salle de soins, d’une école primaire, d’un CEM et d’une salle de sports, il y manque un bureau de poste, une antenne administrative et un foyer de jeunes pour ne citer que ces structures nécessaires pour une meilleure prise en charge de la population rurale. En matière d’aménagement urbain, le village est aux prises avec des déficits criants, notamment en eau potable. L’alimentation en eau dans ces contrées perchées a besoin d’un renforcement en ouvrages hydrauliques, pour satisfaire la demande qui prend de façon continuelle une courbe ascendante. Comme le niveau de vie des citoyens a sensiblement augmenté, le patelin connaît le «phénomène» de l’urbanisation tous azimuts. Dans le sillage de cet «étirement» du tissu urbain, de nouveaux pâtés de maisons voient le jour. Néanmoins, le raccordement aux différents réseaux des nouvelles habitations ne se fait malheureusement pas à temps. Au volet électrification rurale par exemple, des défaillances sont constatés à plusieurs endroits. Par ailleurs, ce village est connu pour sa vocation agropastorale, avec un verger oléicole important produisant une huile de qualité. La campagne d’olivaison en cours a débuté sur les chapeaux de roues. Elle s’intensifie ces jours-ci à la faveur des vacances scolaires d’hiver, lors desquelles les élèves épaulent leurs parents dans la cueillette des olives. L’élevage des cheptels est également une activité bien ancrée dans ces contrées nichées sur une colline abrupte. L’élevage des bovins, des ovins et des volailles constitue une activité de rente à part pour les dizaines de familles qui voudraient multiplier leurs revenus.

Y Samir.

Partager