Les prix montent et la mercuriale résiste

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S. Ait Hamouda

Le coût des produits agricoles grimpe et augmente d’une manière vertigineuse pour atteindre des seuils impossibles. Il va falloir trouver rapidement une solution qui nous préserve du FMI et qui permette de sauvegarder la situation stable, ou à peu près, de la réserve de change. Ce qu’il y a comme dans les produits agricoles qui grimpent à ne plus pouvoir et mènent la charge au-delà de l’entendement, finissent par avoir raison de chacun et par là de tout le peuple. Il semble que l’Algérie est devenu un pays où tout est permis, où tout monte, où tout devient intouchable, jusqu’à la lie et encore plus. Les prix des fruits ont chuté de 11%, ceux des légumes ont frôlé les -10 %, le prix de la pomme de terre a -4 % et en continuant, cela va certainement caracoler à moins des taux normaux et finir par rendre la monnaie inutile. Il va tout de même falloir réguler le schmilblick et opérer des opérations qui seraient, à tout le moins, avantageuses pour le dernier des mortels et financièrement joliment sur le plan argent. Le blé comme les pissenlits, quand on les mange par où il se doit, en l’occurrence par le bon bout, devraient en principe donner du bien à tout un quidam. Nonobstant, le côté cour et le côté jardin se retrouvent tous deux dans l’enceinte et font toujours des hauts et des bas jusqu’à la limite. Il est dès lors, décidément, important de gagner de l’argent, mais quand il est perdu facilement, il faudrait se gratter la tête et encore ceux qui peuvent se gratter la caboche ne le font pas par plaisir, mais ils se lamentent de trop de cris sourds. Que nous les entendons ou pas, il revient au même quand bien même ils font du bruit jusqu’à perdre l’ouïe. Le chahut inhérent aux prix ne peut convaincre personne en la demeure. Il y a des symptômes qui ne trompent pas, mais qui ne laissent aucune illusion quant à une espérée embellie tant attendue.

S. A. H.

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