Le stade de 50 000 places de la wilaya de Tizi-Ouzou sera réceptionné au premier trimestre de l’année prochaine, a affirmé le ministre de la Jeunesse et des sports, hier.
M. Hattab, qui effectuait sa deuxième visite au projet cette année, s’est dit satisfait de l’avancement des travaux qui ont atteint les 80%. Le ministre a affirmé que le chantier du stade de Tizi-Ouzou «est le plus avancé», comparativement aux autres stades visités dans la même journée, à savoir ceux de Douira et Beraki. «Le stade de Tizi-Ouzou remonte le moral. Il corrobore l’effort consenti par l’Etat et les autorités locales. Il répond à nos attentes et à celles de la population», dira-t-il.
«C’est un projet emblématique et structurant (…) il dépasse les 5 000 milliards, pour dire l’importance de ce projet. Ce n’est pas un simple stade de football, c’est un complexe de sports et de loisirs. Un projet connecté, qui va créer de la richesse, vu les activités injectées dans ce pôle, telles le restaurant, le musée…». Le ministre expliquera qu’avec des infrastructures comme le stade de Tizi-Ouzou, l’Algérie fait «un saut qualitatif en matière de bonne gouvernance et de gestion des équipements».
«Le complexe de Tizi-Ouzou reflète cette démarche, c’est une perle en matière d’architecture. Il fera la joie de la jeunesse de la wilaya et consolidera le programme d’infrastructures réalisé ces dernières années, avec plus de 7 396 équipements qui ont été réalisé ces dernières années», a-t-il ajouté, soulignant que «l’objectif est de se hisser au niveau des standards internationaux».
«La baptisation ? Chaque chose en son temps».
Concernant les retards et les glissements de délais sur les différents projets, la ministre a indiqué : «On a eu plusieurs contraintes, mais il va falloir achever ces projets. Dans quelques semaines, au plus tard le premier trimestre de l’année prochaine, nous allons offrir à notre jeunesse un équipement moderne».
Pour ce qui est de la gestion de ces structures, le ministre a insisté sur l’importance de préserver ces stades, expliquant qu’une réflexion est lancée sur la méthode de gestion : «On est en train de réfléchir à la meilleure méthode pour gérer ces complexes. La gestion sera commerciale et économique, en tenant compte des spécificités de chaque région. L’essentiel c’est d’avoir une gestion moderne et une bonne gouvernance, pour apporter une valeur ajoutée à ce projet».
En réponse à une question concernant l’éventuelle baptisation du stade de Tizi-Ouzou du nom de Matoub Lounès, le ministre dira : «Chaque chose en son temps. Il y a une commission nationale, la seule habilitée à trancher sur la question de la baptisation des grands projets structurants dans tous les secteurs, y compris ce stade de Tizi-Ouzou. Le grand défi pour le moment est d’achever les projets».
Kamela Haddoum.