Le sujet des enfants victimes des adultes a été abordé, avant-hier, au cours d’une journée d'information et de sensibilisation sur «Le rôle de la société civile face à la traite des enfants», par les participants à cette rencontre importante, s’il en est, parce que l’enfant est une victime ostentatoire entre tous.
Ceux qui battent les chérubins sans compter le font par volonté, par décision intrinsèque et de plus, ils veulent corriger leurs engeances comme ils punissent intégralement les leurs. L’enfant est le seul qui ne peut pas se défendre, il reçoit des coups et se tait. Mais là ou le bât blesse, c’est lorsqu’on frappe, de quelque manière que ce soit, un pas plus haut que trois pommes, sans ménagement et sans pitié, parfois jusqu’au sang, jusqu’à la mort, et se taper ensuite de ce qui en advient.
Qu’ils nourrissent les éléments nécessaires à leurs soucis, qu’on l’appelle comme ça pour garder sauves les apparences de se préoccuper de l’éducation de ses gosses. Il ne serait pas superfétatoire de rappeler aux parents le rôle qui est le leur pour instruire, éduquer et parvenir à faire d’un enfant un citoyen entier. Toutefois, battre un enfant réduit ses capacités, le rend insensible à tout ce qui l’entoure et le transforme en zombie. Cela ne fait pas le futur adulte, il aboutit à ce que le chérubin devienne un monstre et plus.
La violence faite à cette catégorie d’âge ne peut être considérée comme une sanction à cet égard et peut être criminalisée ainsi qu’un crime innommable de la part de gens qui ont la responsabilité de veiller à son bonheur. Ce qui arrive quand on violente un enfant, c’est ce qui se produit quand on perd le nord et que l’on ne sait pas faire la différence entre taper sur un enfant ou taper sur un tambour. Il doit exister des moyens d’alerte qui puissent avertir au bon moment qui de droit. D’une part, alerter les autorités par n’importe quel moyen et faire en sorte, d’autre part, que ces atrocités ne se répètent plus. Frapper un gamin est tout sauf juste, il n’est pas utile ou nécessaire de forcer un enfant à faire ce qu’il n’a pas envie de faire.
S. Ait Hamouda
