Le projet de la maison de jeunes d’Ighram, implanté au chef-lieu communal, est relancé à la faveur d’une dotation budgétaire accordée à la collectivité, au titre de l’exercice 2018, apprend-on des responsables de l’APC. «L’infrastructure a été mise en chantier depuis plusieurs années. Néanmoins, les travaux ont été interrompus à la suite de la résiliation du contrat avec l’entreprise chargée du projet», dira un élu à l’APC, indiquant que les consultations en vue de trouver un autre maître d’œuvre ont été déjà finalisées. «Nous sommes en phase d’ouverture des plis et d’examen des soumissions. Au terme de cette procédure, une entreprise sera désignée par la commission communale des marchés», souligne le responsable de la municipalité. Une provision budgétaire de l’ordre de 30 millions de DA est dégagée pour les besoins de ce projet, apprend-on. «C’est une nouvelle rassurante, même si l’on déplore quelque peu le retard accusé par l’avancement de ce chantier. L’achèvement et la mise en service de cet équipement sont attendus depuis longtemps», a réagi un habitant du village Irsen. «Nos enfants sont livrés à eux-mêmes et exposés à tous les fléaux sociaux. Les plus téméraires se déplacent jusqu’à la ville d’Akbou pour pratiquer une quelconque activité culturelle. L’ouverture de cette infrastructure de proximité promet de changer radicalement la donne», a affirmé un père de famille d’Ighram.
N. M.