Décidément, le problème de la firme «le Dauphin d’or» implantée au niveau de la zone d’activités de Bechloul, commune située à une vingtaine de kilomètres à l’Est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, n’est pas sur le point de connaître son épilogue et la situation conflictuelle se durcit encore plus au fil des jours.
Ainsi, devant l’intransigeance des services de la wilaya pour la réouverture de cette usine avant le respect total et entier des recommandations émises par le département de l’environnement, les ouvriers au nombre de trois-cent qui se sont retrouvés sans salaire depuis près de trois mois, tentent à chaque fois de faire revenir les responsables à de meilleurs sentiments pour, disent-ils, «nourrir leurs familles respectives».
Et face aux différents rassemblements et actions de protestation organisés par ces travailleurs, l’association des quartiers et villages de la commune de Bechloul qui, rappelons-le, a organisé elle aussi un rassemblement devant cette firme en septembre dernier, est montée au créneau pour rappeler aux responsables concernés les conséquences néfastes que génère cette usine sans l’utilisation des moyens de raffinerie.
Ce cadre associatif a, dans une déclaration rendue publique et placardée dans différents endroits du chef-lieu communal, rappelé les dégâts que pourraient occasionner les rejets de cette usine sur la faune et la flore, puisque ces évacuations se déversent directement sur les vergers et autres oliveraies situés à sa périphérie. Ce document adressé aux différents responsables, dont le wali de Bouira, constitue pour ce cadre associatif un rappel de son engagement pour la protection de l’environnement, les riverains et la santé publique des effets toxiques subis depuis l’ouverture de cette usine.
Smail M.