Les habitants du village Aïn Zaouia et des hameaux environnant, dont la population locale s’élève à deux mille âmes, interpellent les autorités locales afin de prendre en charge les manques enregistrés au niveau de la salle des soins de leur localité. «C’est un projet qui a été réalisé dans le cadre de la subvention accordée par l’APW de Tizi-Ouzou à notre village pour honorer le regretté Aissat Rabah, ex-maire et ex-P/APW de Tizi-Ouzou assassiné le 10 octobre 2006. Comme il n’y avait pas de terrain, nous avons mis à la disposition des autorités notre ancien siège. Ce dernier a été aménagé. Mais la salle de soins, dont la date d’ouverture était programmée pour le 2 janvier 2018, n’est pas encore opérationnelle. Une année après, nous ne voyons rien venir», dira un habitant de la localité. Pour un autre interlocuteur, les habitants sont prêts à contribuer afin de réaliser ces manques. «Là où nous pouvons intervenir, ce n’est pas un problème. Puisque maintenant l’exécutif communal est installé, nous alertons encore une fois le maire et les élus à prendre en charge notre doléance», précisera-t-il. Par ailleurs, on croit savoir que le centre de santé de la commune, vétuste, va être démoli pour la reconstruction d’une polyclinique. Ce qui fait dire à nos interlocuteurs que le déménagement vers cette salle serait, donc, possible sinon la commune n’aura aucune structure de santé à même de répondre à la demande des patients. Sur ce, la directrice de l’EPSP de Boghni, Mme Mahni, dira : «Se notre côté, nous sommes prêts à la mettre en service à condition que toutes les réserves soient levées. La structure n’a ni gaz ni électricité ni eau. On ne va pas mettre tout de même la santé de nos concitoyens en danger. Si ces commodités étaient réalisées, nous affecterons le personnel et les équipements nécessaires». On croit savoir que les autorités locales ont déjà commencé leurs démarches pour lever ces réserves qui sont tout de même très importantes parce qu’elles sont indispensables pour le bon fonctionnement d’une telle structure.
A. O.

