230 millions de dinars de dégâts

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Les intempéries du mois de novembre dernier, enregistrées à travers le territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou, ont causé d’énormes dégâts à travers plusieurs communes de la wilaya.

En effet, plusieurs communes ont été touchées, à l’image de Tigzirt, Timizart, Aghribs, Ouaguenoun, Tadmaït, Draâ Ben Khedda, Boudjima, Aït Aissa Mimoun, Azeffoun pour ne citer que celles-ci. Les réseaux d’assainissement et les conduites de l’AEP ont été endommagés et parfois emportés par les crues diluviennes.

À Tigzirt à titre d’exemple, les ouvrages ont été obstrués et hors d’usage, sans parler des réseaux d’assainissement sévèrement endommagés. Les canaux d’évacuation des eaux pluviales, les conduites d’évacuation des eaux usées, les collecteurs de l’assainissement ont été pour la plupart touchés. À Mizrana, Iflissen, on signale d’autres dégâts.

À travers certaines communes, même les passerelles ont été emportées par les eaux. Aussi, de nombreux automobilistes ont vécu le calvaire, durant plus de cinq heures pour certains, sur la route entre Tizi-Ouzou et Alger, particulièrement au niveau de l’autoroute, en raison d’importantes quantités d’eau de pluie qui ont inondé ce tronçon.

Il est clair que les services de l’hydraulique, de l’AEP, les pompiers et les autorités militaires en plus des deux cellules d’urgence et de suivi installées par le wali de Tizi-Ouzou ont été sur le terrain pour aider les sinistrés et réparer dans l’urgence les dégâts nées de ces pluies exceptionnelles, mais il faut reconnaître que le laisser-aller persiste par endroit et les incivilités sont toujours persistantes.

Les constructions sur les abords, voire parfois sur le lit des oueds, l’obstruction des ouvrages et les mauvais comportements sont aussi pour quelque chose dans ces dégâts, cela sans parler des travaux de nettoyage et de curage non effectués à temps par les communes. Pour éviter ce genre de dégât, il faut que l’ensemble des parties jouent leur rôle à temps et anticiper avant l’arrivée de la saison pluviale.

Il faut signaler que les dégâts enregistrés dans le secteur de l’hydraulique sont estimés à 230 millions de dinars, rien que pour les treize communes les plus touchées, entre autres Tizi-Ouzou, Draâ Ben Khedda, Fréha, Sidi Namane, Tigzirt, Tizi Rached, Yatafene, Ouaguenoun&hellip,; un chiffre qui concerne uniquement le coût des dégâts. Quand aux dommages causés aux secteurs des travaux publics, du gaz, de l’électricité et autres, le coût est sûrement plus important.

Hocine Taib

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