l Conséquence de la fameurse psychose engendrée par la grippe aviaire, les prix des volailles avaient vertigineusement chuté durant la saison hivernale en atteignant quelques fois des tarifs dépassant tout entendement. Beaucoup d’aviculteurs avaient alors baissé rideau de par la diminution de la consommation, mais aussi de par ces prix ruineux. Aujourd’hui, que l’offre ait très sensiblement diminué et que la demande ne cesse d’aller crescendo, les prix ont connu une hausse, pour le moins exponentielle, (250DA /kg à l’occasion du Mawlid Ennabaoui). Et la tendance demeure, pour l’heure, toujours à la hausse.Cet état de faits, a incité plusieurs éleveurs à reprendre du service après qu’ils aient fermé boutique pour certains, et changé d’activité pour d’autres. “C’est la loi du marché !” dira un aviculteur qui a avoué qu’avec de tels prix alléchants, la tentation de reprendre du service est tout à fait légitime.Par ailleurs, il mérité de signaler que même les prix de la sardine et autres poissons connaissent ces jours-ci la même flambée dès lors qu’on ne peut se les permettre à moins de 100 DA/Kg. C’est dire, en somme, que la viande, qu’elle soit rouge ou blanche, demeure excessivement onéreuse chez nous.“L’équilibre protéinique, ce n’est pas pour demain !” dira un père de famille en filigrane !
Idir Lounès