Coup d’envoi de la semaine culturelle

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Comme partout ailleurs en Kabylie, la Maison de jeunes d’Ath Yahia Moussa, organise une semaine culturelle, du seize avril aux vingt-deux avril, à l’occasion de la célébration du vingt-sixième anniversaire du Printemps amazigh. Pour commémorer l’événement le plus important de la lutte pour la reconnaissance de l’identité berbère, pas moins de quatre associations ont pris part à cette manifestation culturelle. La semaine sera organisée par l’APC d’Ath Yahia Moussa, la Maison de jeunes, les associations Tighri, Tarwa N’Krim Belkacem et la Ligue des arts dramatiques de Tizi Ouzou. A cet effet, un programme riche a été concocté. On retiendra en premier lieu une exposition de photos et de coupures de journaux découpées notamment dans la rubrique du “Ussan Ditmurt”, jours de Kabylie du journal Le Matin. Les autres salles ont servi à différentes expositions de bijoux traditionnels, de robes kabyles, de plantes dont les dénominations sont transcrites en tamazight. Par ailleurs, l’association Tighri a exposé la genèse des événements d’avril 80 ainsi que les autres combats pour la reconnaissance de tamazight en 1985. Ce qui a attiré surtout l’attention, ce sont les photos très anciennes venues illustrer les extraits des ouvrages de Mouloud Feraoun réalisés par A. Contejean, un Français ayant vécu en Algérie. Ceci pour les expositions. Quant au programme culturel et sportif, il s’étalera sur toute la semaine : trois pièces théâtrales d’expression amazigh ont été programmées. La première de la troupe Nedjma de Tizi Ouzou, la deuxième de la troupe de Maâtkas et la 3e de la troupe Assirem. Parallèlement aux activités culturelles, aura lieu un tournoi sportif qui regroupera plusieurs disciplines : tennis de table, jeux d’échecs, pétanque et baby-foot. En tout cas, la Maison de jeunes d’Ath Yahia Moussa n’a raté aucune fois l’occasion d’organiser de telles rencontres. “Même si nous manquons de moyens, nous ne pouvons pas laisser passer un tel rendez-vous sans le marquer. C’est un combat qu’il faudra perpétuer à jamais. Beaucoup reste à faire dans ce domaine”, nous a dit un membre actif du mouvement associatif dans la région.

Amar Ouramdane

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