Après avoir refusé de payer la Taxe ENTV, pour les raisons que tout le monde sait, la majeure partie de la population de Aïn El Hammam rejette la taxe d’habitation et refuse de ce fait, de régler les factures d’électricité, sur lesquelles figure la redevance due à la télévision. C’est, après concertation, que les responsables des villages ont provoqué des assemblées générales où la décision de remettre collectivement les factures, à l’expéditeur, la Sonelgaz, en l’occurrence, a été prise. Les différents intervenants ont dénoncé ce procédé, qui consiste à soutirer de l’argent aux gens par des moyens qu’ils jugent indécents. L’unanimité a été faite autour de l’idée que “nous avons construit, nous-mêmes nos maisons sur les terrains de nos aïeux, aussi nous refusons par principe, cet impôt, si minime soit-il”. Il est, par ailleurs, signalé la double imposition des habitations dotées de plusieurs compteurs (force motrice et lumière), comme si l’appareil, à lui tout seul, représentait un logement. Entre autres anomalies relevées, notons que l’état de construction ne semble pas être pris en ligne de compte. Ainsi, un garage, une baraque de chantier dotés d’un compteur électrique, sont imposés au même titre qu’une villa de haut standing ou un immeuble de plusieurs étages. De plus, si nous prenons en considération le fait que la taxe d’habitation ne concerne que les communes, qui sont en même temps chefs-lieux de daïra, nous comprendrons la grogne des récalcitrants.Toutes ces anomalies ou plutôt ces inégalités nécessitent l’attention des décideurs qui doivent remédier à la situation, au plus vite, afin d’éviter une deuxième affaire de factures-impayées avec la Sonelgaz, juste au moment où la première vient de voir son dénouement.
Nacer B.