Les examens du troisième trimestre compromis ?

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Joignant l’acte à la parole, la Coordination de l’intersyndicale de l’éducation affirme que la grève décrétée pour les 23 et 24 avril est maintenue. Le mouvement sera déclenché et sera ponctué d’un rassemblement pacifique de syndicaliste devant le ministère de l’Education nationale à 12 heures « pour rendre visible notre mécontentement », peut-on lire sur le communiqué de la Coordination nationale de l’intersyndicale de l’éducation, parvenu hier à notre rédaction. Obstiné à faire valoir leur plate forme de revendications, les enseignants compte maintenir la pression en radicalisant leur mouvement de protestation tant que le ministère de tutelle ne manifeste pas « une volonté pour dénouer le conflit » qui perdure depuis plus de deux ans. C’est l’impasse. Les deux parties en conflit n’ont, en effet, pas trouvé un terrain d’entente, puisque les contacts les ayant réunis durant les deux derniers mois n’ont pas eu de résultats tangibles. Le ministère souligne de son côté qu’il a fait tous ce qu’il y a lieu de faire, du moins ce qui relève de ses prérogatives, renvoyant la revendication salariale à la tripartite, seule instance habilitée à trancher la question. Les syndicalistes voient autrement et déplore le fait que « la tutelle en appelant au dialogue a essayé d’instrumentaliser les rencontre informelles avec les syndicats pour gagner du temps sans ouvrir le débat sur la plate-forme de revendications ». Devant « la sourde oreille du ministère de l’Education », les protestataires comptent entreprendre des actions plus radicales pour faire entendre leurs voix. Après concertation avec la base, trois propositions sont déjà arrêtées. Il s’agit soit de déclencher une grève cyclique d’une semaine ou de deux à partir du 7 mai prochain, soit de compromettre les examens du troisième trimestre ou de reporter le mouvement à la rentrée scolaire. Les trois propositions seront traitées par la coordination, nous dira Redouane Osmane du CLA. La tendance, va vers le blocage des examens, précise l’interlocuteur. Ceci nous mène à dire, que le BAC ainsi que le BEF risqueront d’être perturbé même si le représentant du conseil national confirme le contraire en disant « nous ne toucherons jamais au bac ».

Wassila Ould Hamouda

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