Deux attentats terroristes, l’un à l’arme automatique et l’autre à l’explosif ont été simultanément perpétrés ce week-end par le GSPC dans les localités de M’satasse et Tidjelabine, situées à la périphérie immédiate de Boumerdès. Bilan des deux actes ignobles : 1 mort et 1 blessé.Dans la nuit de mercredi à jeudi vers 21h, un jeune membre des GLD, répondant au nom de Ourihane a été assassiné par un groupe terroriste au nombre indéterminé, dans l’agglomération de M’satasse relevant de Keddara, à 20 km du chef-lieu de wilaya précité.Agé d’une trentaine d’années, ce patriote regagnait son domicile juste après la prière de l’icha, lorsqu’il fut surpris par les assaillants qui ont tiré sur lui à bour portant.Mortellement touché au dos, il a rendu l’âme avant son évacuation vers un hôpital de la périphérie. Dans des circonstances presque similaires, le père de la victime a été lui aussi assassiné en 1999 par l’hydre islamiste, a-t-on rappelé.Derrière cet énième acte ignoble se profile selon nos sources, l’ombre d’un commando du GSPC affilié à la faction sanguinaire locale d’El Feth qui compte encore dans ses rangs à l’heure actuelle plus d’une vingtaine d’éléments.Bombe au marché de voituresDiaboliquement, la horde terroriste a planifié le lendemain (jeudi) aux environs de 8h, un attentat à la bombe artisanale juste à l’entrée ouest du marché de voitures de Tidjelabine, toujours dans la même contrée. La bombe dotée d’une minuterie, aurait été enfouie sous terre par les terroristes au détour d’un chemin menant vers le marché. En explosant, l’engin meurtrier a blessé un automobiliste qui roulait à vitesse très réduite. Touchée aux hanches et aux membres inférieurs, la victime a eu, peu après les soins appropriés au niveau d’une structure sanitaire locale, a-t-on indiqué. Son véhicule a été endommagé par les éclats de la bombe. Celle-ci a provoqué un grand mouvement de panique parmi les habitués du coin. “Les gens couraient dans tous les sens sans savoir où aller”, a-t-on rapporté.Dépêchés sur les lieux, des patrouilles de la Gendarmerie nationale se sont aussitôt mises à la rechercher du moindre indice sur le procédé de fabrication de la bombe. d’autres renforts de forces locales de sécurité ratissaient dans le même temps, les maquis avoisinants. L’activité a repris, deux heures plus tard, son cours normal dans une partie du lieu de négoce ciblé.
Salim Haddou