La haute-ville est l’un des plus vieux quartiers de Tizi Ouzou. Selon les historiens, son existence remonte à l’époque turque. La haute-ville, de par son ancienneté, est d’une population avoisinant les 30.000 habitants. Ces derniers font face à des problèmes inextricables : les avaloirs d’eau ne sont pas conformes et ne possèdent pas de siphons qui empêcheraient les mauvaises odeurs de se répandre en été. Ils sont nombreux et mal adaptés. L’assainissement n’est pas réalisé selon le vœu des citoyens et les trottoirs sont réalisés anarchiquement. Un programme d’aménagement, initié par l’Etat (wilaya, daïra, APC et comités de quartiers), œuvre à l’amélioration des conditions de vie des habitants de la haute-ville. Cette dernière a bénéficié d’une enveloppe financière de 65 000 000 DA, répartie en deux tranches.La première tranche finance la fin des travaux d’aménagement des quartiers de Aïn Sultan, Djemaâ, Zitouna, Tazougart, Zallal, Tabnali, Lala Saïda, et ce afin que leurs habitants puissent vivre dans un cadre approprié et dans un environnement sain. Il est aussi question de la réhabilitation d’une fontaine, “Tazeugart”, d’une placette à Djenan Zitouna et de l’aménagement de la fontaine de Aïn Halouf.La deuxième tranche, concerne les travaux d’aménagement urbain, mais, à ce jour aucune information ne nous a été communiquée et nous souhaitons voir le programme retenu.L’Union des quartiers de la haute-ville de Tizi Ouzou propose la construction d’une polytechnique, au profit de la haute-ville, et propose l’inscription d’une salle de sport polyvalente. Il s’agira également de la création d’un espace Internet et d’une salle des fêtes. Elle propose encore la création d’un parc pour pouvoir offrir aux habitants un lieu de détente et de loisirs mais aussi un poste de pompiers, un château d’eau et de l’emploi aux jeunes.La haute-ville ne mérite-elle pas d’être prise en charge ?
H. Siham
