Une autobiographie de Maxime Picard

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l Venant de Métropole, l’auteur a exercé en Algérie le métier d’instituteur de 1954 à 1968. Après une année de formation professionnelle à l’Ecole Normale d’Alger, il est nommé à Djemâa-Saharidj, gros village au cœur de la Kabylie.Là, il se fait des amis et apprécie la volonté d’apprendre qui anime ses élèves. Sa femme et sa fille l’accompagnent et des liens solides d’amitié se tissent avec ses collègues. Mais, en cette période pendant laquelle se déroulent ce que les médias appellent « les événements » et les autorités «des opérations de maintien de l’ordre» – et qui ne sont autres qu’une guerre sanglante -, il va connaître une aventure hors du commun : enlevé par un commando rebelle, il sera gardé comme otage pendant près de 5 mois et demi, menant une existence précaire dans la forêt kabyle. Libéré avec 15 autres prisonniers, à l’issue d’une tractation discrète et efficace, il demande à rejoindre son poste. Il poursuit son œuvre d’enseignant dans son village puis à Tizi-Ouzou, occupant un poste à responsabilités. Il connaît la période trouble et dangereuse qui vit la révolte des tenants de l’Algérie française. Six ans après l’indépendance, estimant logique de laisser sa place à un Algérien, il demande à rejoindre la France, mais garde le souvenir nostalgique de cette Kabylie où il se considérait comme «chez lui».

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