Le championnat de Tizi Ouzou toujours à l’arrêt

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Dans un débat houleux, chaque partie campant sur sa position initiale avec d’un côté le bureau de ligue qui s’est défendu d’avoir appliqué la réglementation et d’un autre les clubs qui avancent le contraire. Les membres dépêchés d’Alger qui ont pris brièvement la parole à l’ouverture des travaux et qui devraient assurer a priori l’arbitrage entre les deux parties pour trancher la question posée à l’ordre du jour, à savoir la déprogrammation, à l’issue des travaux de l’AGE, ne l’ont pas fait. Pour ces derniers, qui se sont dit très sensibles aux problèmes posés par les responsables des clubs, dont les doléances ont été minutieusement enregistrées, n’ont pas la prérogative de prendre une décision sur place. Pour Aslouni et Boulefaât, la décision est du ressort du bureau fédéral. Les deux hommes ont promis de voir hier le président de la Fédération et de lui rapporter fidèlement ce qui s’est dit, tout en promettant qu’ils feront de leur mieux pour défendre ce dossier, à même d’aboutir au dénouement heureux de cette affaire. Dans son intervention, M. Aslouni a, entre autres, préconisé une reprise de la compétition en attendant la réponse de la FAF. «Je n’ai rien à vous imposer mais moi en tant qu’ancien président de ligue, je préconise que vous repreniez le championnat en attendant que le bureau fédéral tranche sur cette journée déprogrammée». La réponse des représentants de clubs a été catégorique. «Pour nous, la reprise du championnat est tributaire de la décision de la Fédération. On ne reprendra pas la compétition tant qu’on n’a pas de réponse quant à cette déprogrammation». Constatant que le débat tournait autour du même sujet, à savoir la déprogrammation des rencontres, qui revenait encore une fois dans les interventions, le président de la ligue a décidé de lever la séance, sans arriver à trancher sur la question. Cette dernière reste donc en suspens en attendant une décision du bureau de la FAF, qui se réunira spécialement pour étudier cette affaire. Néanmoins, cette rencontre dont l’ordre du jour ne comportait qu’un seul point, à savoir la déprogrammation de la 18e journée, a été l’occasion aux présidents des clubs pour soulever les multiples difficultés, auxquelles leurs associations sont confrontées depuis des années. La troisième tranche des frais d’engagement qui a été la cause du boycott de la compétition n’a été, en fait, que la goutte qui a fait déborder le vase. Dans cette rencontre, les dirigeants des clubs ont livré un véritable plaidoyer concernant la situation lamentable du football au niveau des clubs de la wilaya. L’émissaire de la FAF et le président de la Ligue régionale présents à l’AG ont pris acte des doléances des intervenants.Mais le plus urgent pour les clubs est de trouver une issue à cette histoire de déprogrammation. Les jeunes footballeurs de la wilaya ont hâte de retrouver le chemin des stades et terminer la saison dans un délai raisonnable, surtout qu’il reste encore neuf matchs à disputer.

S.Klari

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