l Le club phare de Maâtkas, en l’occurrence la JSCM, continue toujours à subir des vertes et des pas mûres quant à la régularisation administrative de son siège, sis au niveau de la maison de jeunes de Souk El Khemis. En effet, c’est depuis sa création, il y a de cela plus de 15 ans, que le club a fait sien de l’actuel siège. Mais c’est depuis l’appropriation de l’infrastructure par la DJS (convention DEC-DJS) que la JSCM se trouve à chaque fois exhortée à signer des conventions avec la DJS. Ainsi, les responsables du club sous la houlette de M. Aïssa Herbane, refusent catégoriquement d’entendre parler du transfert des locaux occupés par les sections au profit de la maison de jeunes (article 9 de la convention). Dans cette nouvelle convention proposée au président du club, il est clairement mentionné dans l’article 8 que les activités de l’association doivent être regroupés au niveau de la salle polyvalente laquelle est mise à sa disposition pour une gestion d’une année renouvelable (art 01 et 02). Choses que la direction du club réfute pour la bonne raison que cette salle ne dispose ni de vestiaire, ni de bureau, encore moins d’autres commodités. “Nous refusons de faire de nos 500 athlètes des SDF”, n’a cessé de marteler le boss du club, M. Herbane. Ainsi, la direction de la JSCM se dit dans son droit de garder son siège tout en évitant de remettre en cause les bonnes intentions de leur tutelle en l’occurrence la DJS. “Ce sont là nos locaux, nous n’avons pas où aller !”, dira fort à ce propos, M. Herbane. En tout état de cause, l’affaire risque de perdurer encore surtout que le club n’entend nullement céder sur ce qu’il qualifie d’une propriété légitime et pour l’heure nul n’est en mesure de prédire les suites de ce feuilleton. Nous y reviendrons !
Idir Lounès