Par Ali Boudjelil
Les pertes qui affligent sont bien celles des Hommes, car ne dit-on pas que les biens sont remplaçables ? Ainsi va la vie ! Les années passent et quelquefois ne se ressemblent pas. Il y en a qui apportent plus de jours sombres et tempétueux, plus de peines que de sourires, car perdre un Fekhar n’est pas peu. De la bonne année du fellah, certains, qui aiment pourtant les belles frites avec un piment fort, ne se rappellent que les jours pluvieux et les nuits glacées.
Cela dit, chacun, en scrutant le ciel, attend ce qu’il est humainement permis d’espérer de voir arriver, car tant qu’il y a vie, il y a espoir. L’Algérie a eu à dire Adieu, de manière accentuée, à un haut cadre de l’armée, un chef qui a entamé un long travail de remise en état de toutes les voies dégradées, depuis des décennies, par de corruptifs responsables destructeurs. Des pertes d’opportunités sont également à regretter. Mais il y a lieu de retenir que les vendredis de chaque mois ont fait naître beaucoup d’espoir et traîner en tôle des gens qui, pour beaucoup, ne le méritent guère.
Ces pertes auxquelles s’ajoutent celles de haraga endeuillent. Cependant, ces déconvenues ne sauront jeter un voile sur les aurores de l’Algérie nouvelle que l’année 2019 aura fait entrevoir. Ce gain est si immense qu’il console même les plus consternés, qui, bien que tristes, ont vibré quand Belmadi et ses poulains ont brandi la coupe d’Afrique. Et même si le chemin est encore long, le train est rapide. Car les pleureuses rient bien après…
A. B.