l Le marché hebdomadaire de Larbaâ Nath Irathen offre un tableau des plus désolants et des plus archaïques, de par l’anarchie qui règne sur les lieux.En effet, dépassant largement le périmètre délimité par les services de l’APC, les marchands étalent leurs marchandises jusqu’aux portes du Centre culturel Hcène-Mezani et squattent même les artères de la ville.Se trouvant juste à l’entrée de la ville, ce souk engendre une paralysie totale de la circulation notamment au niveau des stations de taxis des villages Aït Atelli et Aït Frah.Les services de sécurité ont beau essayé d’instaurer l’ordre au niveau de ce marché, cela ne dure jamais longtemps, l’état des lieux redevient catastrophique, des déchets se voient partout, une odeur nauséabonde s’en dégage et le sol est impraticable, tel est le désastre, auquel sont confrontés quotidiennement les citadins.Pourtant, le déménagement de ce marché vers l’ex-Souk El Fellah d’Aboudid, a été proposé par la municipalité locale à plusieurs reprises, mais le lieu de réunion hebdomadaire des commerçants ambulants demeure toujours au mêmes endroit, ce qui ne cesse de provoquer l’indignation des habitants et des visiteurs de la ville, qui se demandent ; quand la ville de Larbaâ retrouvera-t-elle son look d’antan ?
K. Fridi