Les montagnards trébuchent

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D’ailleurs dans son parcours, plusieurs fois, faute de moyens, elle s’est retirée de la compétition pour ne revenir que des années plus tard, une fois les moyens réunis ! Cette année, l’école de football fonctionne à merveille sur le plan technique et pédagogique en “nourrissant” de jeunes catégories tels que les minimes, les cadets et les juniors qui arrivent tant bien que mal à tirer loyalement leurs épingles du jeu en se permettant le luxe de caracoler toutes les trois aux premières loges ce qui est loin d’être le cas de l’équipe senior qui broie du pain noir depuis belle lurette en ayant du mal à s’imposer sur son terrain. En témoignent les trois semi échecs concédés face à de modestes équipes, comme le WRB. Ouzellaguene (2/2), l’AR. Barbacha (0/0) ou le dernier le jeudi passé contre le CR. Mellala (1/1). A l’extérieur, l’équipe a perdu la majorité de ses rencontres. De ce fait, l’équipe a usurpé toutes ses chances d’espérer encore l’accession au palier supérieur ou du moins à figurer parmi l’élite du groupe. Pourtant, l’année passée, elle a réalisé un parcours prometteur et frôlant de surcroît d’un cheveu l’accession en terminant à 1 point d’écart du NC. Béjaia à la fin du championnat. Cette saison, les dirigeants, déterminés à faire de leur équipe un fleuron du sport beni maouchinois, ont tracé comme seul objectif l’accession dont rêvaient des centaines d’adeptes du club, pour ainsi dire. Pour ce faire, ils ont bien mis le paquet en renforçant l’équipe par le recrutement de pas moins de six (6) joueurs et de mettre deux entraîneurs pour encadrer les jeunots, ce qui lui a permis de récidiver en début de saison en figurant au peloton de tête parmi les équipes données favorites pour l’accession. Cela étant, au bout des six premières rencontres jouées, les montagnards d’Achtoug s’étaient essoufflés et commença alors pour eux une descente aux abysses qui ne dit pas son nom.Cet épisode mythique du football béni maouchinois, ne laisse planer aucun doute sur l’engagement indéfectible des adeptes de ce sport-roi à se mobiliser derrière leur équipe, car à Beni maouche le football est non seulement une passion populaire mais aussi une longue histoire d’amour entre le ballon rond et la frange juvénile.

L.Beddar

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