Le procureur a requis deux ans et six mois de prison ferme contre quatre délégués des archs

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Le tribunal de Tizi Ouzou a examiné, hier, l’affaire des quatre délégués de la CADC accusés par la police d’avoir provoqué un attroupement puis une atteinte à l’ordre public au niveau du barrage des CNS, près de Hasnaoua. En attendant le verdict définitif du juge, prévu pour le 5 mai prochain, le procureur de la République a requis lors de l’audience d’hier, des peines plus au moins lourdes à l’encontre des quatre prévenus. Des peines qui ont varié de 2 ans de prison ferme contre Hakim Bouyad à 6 mois de prison ferme pour les trois autres prévenus, Karim Lekhel, Ali Ferhati et Mourad Bounouna.Pour rappel, les faits de cette affaire remontent au mois de mai 2005 quand le principal mis en cause Hakim Bouyad en l’occurrence, est intercepté par des policiers au niveau dudit barrage. Là ce qui devait être une simple opération de vérification s’est rapidement transformée pour des raisons qui restent à déterminer en une virulente altercation verbale.L’intervention de trois amis — délégués — du mis en cause ne servira pas à grand chose. Ces derniers sont même cités en tant que témoins dans la déposition de leur ami, qui déposera plainte contre les cinq policiers dès le lendemain. Seulement voilà, et d’après les dires des délégués concernés, c’est M. Bouyad qui s’est retrouvé dans le box des accusés. Ceux qui devaient être ses témoins sont devenus comble de l’incompréhension, ses complices.Hier, le procureur leur a reproché exactement les mêmes faits que ceux du principal prévenu.

Ahmed B.

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